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04/10/2019
Will Smith a la cinquantaine (enfin 51 ans comme cela est rappelé deux fois dans le film) ? Ça commence à se voir ! Dans un long métrage qui fleur bon les année 90, de la musique aux munitions utilisées par brassées de 100, des courses poursuites à moto aux combats à main nue, j'ai retrouvé cette ambiance qui rappelle les grands voyages des anciens James Bond (sans la classe de ce dernier) mélangés aux prises de tête de l'agent Ethan Hunt de "Mission impossible".

Le cahier des charges est rempli avec un tour du monde qui vous emmène de la Colombie à Budapest, ville que j'ai pris plaisir à voir à l'écran, le séjour du Nouvel An passé là-bas étant un excellent souvenir (et je le dois à ma chérie qui avait parfaitement organisé cela !).

La confrontation entre Will Smith et son clone manque malheureusement de saveur puisqu'on sait des le départ qu'il ne le tuera pas, qu'on se doute que la réciproque sera vraie et qu'à la fin les méchants se feront zigouiller.

Coté réflexion, on s'arrêtera à quelques considérations sur l'utilité d'envoyer des soldats clonés faire régner la "paix" dans le monde (pour le compte des USA bien sûr) ce qui éviterait de la peine à de nombreuses familles endeuillées ou du stress post-trauma pour les soldats revenus du front. On ne parlera pas de la justice rendue "à l'américaine" ni de la confrontation finale mièvre au possible.

Au final, le film est assez passe-partout ce qui est surprenant de la part d'un réalisateur qui a à son actif "Tigre et Dragon" ou "L'Odyssée de Pi" pour ne citer que les plus "graphiques" dont je me souviens.

Si la performance technique (Will Smith jeune et vieux en même temps à l'écran) est intéressante, elle ne fait pas de grande différence avec des films ou Will Smith jouait avec son fils (dans un film déjà très oubliable...) et si le film était diffusé dans certaines salles avec un dispositif technique spécial  (révolution HFR 3D+) je n'ai pas eu envie de payer 17 euros pour voir un film qui ne s'annonçait pas renversant et je ne regrette pas car s'il m'a rappelé quelques souvenirs de cinéma de ma jeunesse, il m'a aussi rappelé qu'aujourd'hui sans un scénario solide, j'ai du mal à m'enthousiasmer.
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